Livraison dernier kilomètre : une transition vers l’utilitaire électrique

Pour les entreprises, cette évolution n’est pas sans conséquence.

Elle implique une adaptation des moyens logistiques. Surtout dans un contexte où la nécessité de réduire les émissions de CO2 se fait de plus en plus visible.

L’occasion, peut-être, d’amorcer un virage vers une mobilité plus « verte » en choisissant des utilitaires électriques pour la livraison du dernier kilomètre.

Quelques pistes de réflexion dans cet article.

Tous les acteurs de la chaîne logistique le savent : l’étape de livraison du dernier kilomètre est cruciale. Pour l’entreprise comme pour le client. Et pour être efficace, elle doit être pensée de façon stratégique. Il convient notamment de tenir compte des éléments suivants :

• La part du dernier kilomètre peut représenter jusqu’à 50 % du coût total de la livraison : 
  
  Les raisons de ce coût conséquent ? Elles tiennent pour beaucoup à la complexité de l’exercice (besoin de réactivité, risques d’échecs et de reports de livraison) et aux contraintes du milieu urbain (difficultés d’accès, densité du trafic, coût du carburant…).
   
• La livraison du dernier kilomètre impacte l’environnement et la santé publique : 
  
  Au même titre que les voitures, cette étape de la livraison contribue à la pollution urbaine lorsqu’elle est réalisée avec des véhicules thermiques. Utiliser un véhicule électrique contribue à réduire les émissions de dioxyde de carbone, la production de particules fines mais aussi les nuisances sonores.

Mais c’est aussi parce qu’elle constitue la dernière interaction client/entreprise que l’étape du dernier kilomètre est essentielle. S’agissant de la phase de conclusion du processus d’achat, chaque détail compte. Mieux vaut donc mettre en place une logistique permettant d’assurer une livraison :

• expresse,
• sur le lieu précis demandé par le client lors de la commande (aussi difficile d’accès soit-il !),
• avec des moyens techniques qui témoignent de la responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise.

Ce n’est qu’à ces conditions que l’on peut espérer un niveau de satisfaction correct du client. Raison de plus pour soigner cette étape essentielle.

En 2018 sont apparues en France les ZFE (Zones à Faibles Émissions)

Visant à réduire les niveaux de pollution en interdisant l’accès des centres urbains aux véhicules les plus polluants, ces ZFE avait officiellement deux objectifs :

• protéger la santé des Français, en faisant baisser le nombre des cas de maladies respiratoires  grâce à une baisse de la pollution,
• respecter les engagements pour le climat pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

Six ans plus tard,  le dispositif  est toujours d’actualité. 

Certes, il a quelque peu évolué et l’année 2025 devrait voir quelques villes exemptées de cette obligation. Malgré tout, de grandes métropoles restent concernées par les restrictions de circulation. C’est notamment le cas de Paris et de Lyon.

Pour y réaliser des livraisons, il faut donc afficher la bonne vignette Crit’air… ou choisir l’alternative des solutions de transport décarbonées.

Pourquoi faire le choix de l’électrique ? Tout d’abord pour des raisons environnementales.

Les véhicules électriques ne produisent pas de particules fines, contrairement aux utilitaires thermiques. Ils limitent les émissions de gaz à effet de serre et contribuent à la baisse des nuisances sonores en milieu urbain.

Pour les livraisons les moins volumineuses, le recours à des véhicules utilitaires légers électriques, tels que les véhicules Sevic, voire à des scooters électriques, peut ainsi être un choix gagnant. Et même doublement gagnant, car ces véhicules, par leur faible encombrement, permettent de désengorger les centres urbains. Le résultat : une circulation plus fluide, une contribution à réduire les pics de pollution.

Opter pour les V.U.E., c’est s’assurer de pouvoir circuler librement dans les Zones à Faible Émission… Autant dire un point essentiel pour permettre à une entreprise de maintenir son activité sans restreindre sa productivité.

Enfin, se doter de véhicules utilitaires plus « verts », c’est aussi une façon de prouver son éco-responsabilité à la clientèle et répondre à une démarche RSE.

Bien sûr, intégrer de nouveaux véhicules dans sa flotte d’utilitaires représente un coût. Passer aux V.U.E. ne peut donc se faire sans une réflexion préalable. Mais, avouons-le, de nombreux arguments pèsent en faveur de ce changement.

Répondre à la réglementation

La transition vers l’utilitaire électrique pour la livraison du dernier kilomètre est un sujet de plus en plus pertinent, notamment dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et de la réduction des émissions de CO₂ en milieu urbain.

Le gouvernement ne cesse de le rappeler : la transition énergétique est une priorité. Elle concerne l’ensemble de la population et doit bien sûr s’appliquer à la mobilité, sur le plan privé comme sur le plan professionnel. Pour l’accompagner, les politiques publiques devraient logiquement favoriser l’acquisition et l’utilisation des véhicules les plus « verts », notamment par des mesures fiscales.

Amélioration des performances

Pour les mêmes raisons, les bornes de recharge rapides sont vouées à se multiplier en milieu urbain. Pour les utilisateurs, il s’agira là d’une avancée notable.

Les constructeurs travaillent d’ailleurs sans cesse à l’amélioration de l'autonomie de leurs véhicules et à l’optimisation de la consommation en cycle urbain. Celle-ci, rapportée en heures de route, fait que les utilitaires électriques sont aujourd'hui proches des performances des modèles thermiques.

Maxus, avec son modèle eD7, annonce 542 km en cycle urbain (wltp) ce qui correspond à environ 18h de conduite. De plus, la charge 20 à 80 % se fait en 43 minutes. Il est donc possible de l’envisager durant la pause de midi.

Pour tirer pleinement parti de l’intégration de V.U.E dans une flotte de véhicules de livraison, chaque entreprise doit prendre soin d’adopter une stratégie adaptée à ses propres caractéristiques. Cela passe notamment par :

• Une évaluation précise des besoins logistiques : analyser les parcours de livraison les plus fréquents et contrôler régulièrement les distances parcourues sont deux étapes indispensables pour choisir le type de VUE le plus approprié à votre métier, notamment en termes d’autonomie.
• Un contrôle fréquent de la disponibilité des infrastructures de recharge sur les parcours empruntés par les livreurs
• Un plan de formation des conducteurs. Essentielles pour garantir une utilisation optimale des VUE, la gestion de l’autonomie énergétique et l’adoption de techniques de conduite en mode « économique » devront notamment être inscrites au programme.

Véritable challenge pour les entreprises, la livraison du dernier kilomètre offre aussi des opportunités d’évolution qu’il serait dommage d’ignorer.

À votre tour, vous souhaitez vous engager sur la voie des solutions de livraison plus « vertes » ? Vous envisagez de renouveler partiellement ou totalement votre flotte de V.U.L. ? Visitez notre site : du fourgon grande capacité en passant par les camionnettes, nous vous proposons une gamme complète de véhicules utilitaires parfaitement adaptés aux exigences de la livraison dernier kilomètre.